Referendum : face à face, deux Grèce
Samedi 4 juillet, la Grèce est plus divisée que jamais. Le "oui" et le "non" s'affrontent à la veille du referendum.
À la veille du referendum grec, le pays est divisé ce samedi 4 juillet. "Toujours une très très courte longueur d'avance pour les partisans du 'oui', mais on est complètement dans la marge d'erreur. Le pays est coupé en deux", affirme Laurent Desbonnets, envoyé spécial de France 2 à Athènes (Grèce). Samedi, le ton monte, avec le ministre grec des Finances qui parle même désormais de "terrorisme".
Sortir ou rester dans la zone euro ?
Vendredi 3 juillet en soirée, à quelques centaines de mètres de distance, les partisans du "non" au referendum et ceux du "oui" se sont défiés. Visiblement, c'est le "non" qui a emporté la bataille du nombre. Le message de ses manifestants : la Grèce doit refuser les nouveaux efforts demandés par ses créanciers. Les partisans du "oui", eux, n'ont qu'une crainte : que leur pays sorte de la zone euro. Et si les rassemblements sont terminés, les débats vont pour leur part se poursuivre toute la journée.
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