: Vidéo Sans la "solidité" du couple franco-allemand, "il n'y a pas d'accord", estime François Hollande
La "cohésion" du tandem formé par Paris et Berlin a permis d'aboutir à un accord, selon le chef de l'Etat.
Dix-sept heures : c'est le temps que la Grèce et ses partenaires de la zone euro ont mis pour parvenir à un compromis. Ils ont annoncé qu'ils s'étaient mis d'accord sur un troisième plan d'aide en échange de réformes, lundi 13 juillet à 9 heures. C'est, selon François Hollande, grâce à la solidité du couple que forment le chef de l'Etat et la chancelière allemande, Angela Merkel.
"Il fallait garder ce rapport franco-allemand, cette relation entre madame Merkel et moi-même, qui est nécessaire si l'on veut aboutir à un compromis. S'il n'y a pas cette solidité – ce qui n'empêche pas parfois des différences, car cela peut arriver –, s'il n'y a pas cette cohésion pour chercher un compromis, il n'y a pas d'accord", a déclaré François Hollande lors d'une conférence de presse tenue peu de temps après l'annonce de l'accord.
"Un chemin long et difficile"
L'accord trouvé comprend "une large palette de réformes au moyen desquelles, je crois, la Grèce a la chance de revenir sur le chemin de la croissance", a déclaré la chancelière allemande de son côté. Mais "le chemin sera long et, si j'en crois les négociations de cette nuit, difficile", a-t-elle ajouté.
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