En Inde, les médecins du principal hôpital de New Delhi cessent leur grève après un appel de la Cour suprême

Les médecins ont souligné qu'ils mettaient fin à leur grève "dans l'intérêt de la nation et dans l'esprit du service public".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des professionnels de la santé et des étudiants brandissant des pancartes crient des slogans lors d'une manifestation à New Delhi, en Inde, le 21 août 2024. (SAJJAD HUSSAIN / AFP)

Les médecins du principal établissement hospitalier public de New Delhi ont annoncé jeudi 22 août qu'ils assuraient de nouveau la totalité des soins, quelques heures après un appel en ce sens de la Cour suprême. Mardi, l'institution a ordonné la création d'un groupe de travail, composé de médecins, qui devra préparer un plan de prévention de la violence dans les établissements hospitaliers.

Après la découverte du corps d'une jeune docteure dans un hôpital public de Calcutta le 9 août, les médecins des établissements hospitaliers publics avaient entamé des mouvements de grève ayant conduit à l'arrêt des soins non essentiels dans de nombreuses villes. La Cour suprême a appelé jeudi les médecins à reprendre le travail. "Nous reprenons nos tâches après l'appel et les assurances de la Cour suprême", a déclaré l'Association des médecins résidents de l'Institut indien des sciences médicales de New Delhi dans un communiqué.

Les médecins ont souligné qu'ils mettaient fin à leur grève "dans l'intérêt de la nation et dans l'esprit du service public". Ils ont également appelé les autorités à respecter "les directives" de la Cour suprême, précisant que leurs manifestations se poursuivraient après les heures de travail "jusqu'à ce que justice soit faite". Jeudi, des policiers armés gardaient les murs de l'établissement hospitalo-universitaire de Calcutta où la jeune médecin a été tuée.

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