En Inde, la riposte physique des femmes contre les violences
Depuis le viol collectif d'une étudiante en décembre, de plus en plus d'Indiennes s'organisent pour échapper aux violences dont sont régulièrement victimes les femmes, en Inde.
L'an dernier, plus de 600 affaires d'agressions sexuelles ont été enregistrées à Delhi, ville surnommée "la capitale du viol". Depuis quelques mois, les femmes indiennes qui entendent lutter contre les violences s'organisent. "On a vue les Indiennes pour la première fois s'approprier l'espace public, réclamer le droit à la sécurité et surtout celui de ne plus être des victimes silencieuses", raconte ce reportage de France 2.
"Le gouvernement ne va pas faire grand chose pour nous, si ce n'est une ligne d'écoute téléphonique, témoigne une Indienne qui prend des cours de self-defense. Alors il faut que j'apprenne à me défendre moi-même". "On voit de plus en plus de femmes venir au cours, explique une des professeures. Evidemment, c'est lié à ce qui s'est passé récemment". Une allusion au viol et au meurtre d'une étudiante indienne, des faits pour lesquels quatre hommes ont été condamnés à mort, mardi 10 septembre.
Parfois, la réponse se fait plus radicale. Un parti d'extrême droite a distribué 20 000 petits couteaux à ses militantes, sans l'aval des autorités, accusées de ne pas prendre ces agressions suffisamment au sérieux.
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