Pollution de l'air : les autorités indiennes décident de fermer toutes les écoles primaires à New Delhi
La capitale indienne New Delhi a décidé, jeudi 14 novembre, la fermeture de toutes les écoles primaires jusqu'à nouvel ordre en raison de la pollution de l'air dans la mégalopole. "Toutes les écoles primaires à New Delhi passeront aux cours à distance, jusqu'à nouvel ordre", a annoncé sur le réseau social X la ministre en chef locale, Atishi.
Due to rising pollution levels, all primary schools in Delhi will be shifting to online classes, until further directions.
— Atishi (@AtishiAAP) November 14, 2024
Des niveaux de polluants PM2,5 (des microparticules cancérigènes qui pénètrent dans la circulation sanguine par les poumons), soit plus de 50 fois au-dessus du maximum quotidien recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ont été enregistrés. Les écoles sont souvent fermées pendant les pires semaines de la crise annuelle du smog. Ce mélange de brouillard et d'émissions polluantes, favorisé par les émanations de diesel bas de gamme, entraîne également de nombreuses autres perturbations dans la ville. Les températures plus fraîches et les vents lents aggravent la situation en piégeant des polluants mortels chaque hiver, de la mi-octobre jusqu'en janvier au moins.
L'air pur ajouté à la liste des droits humains fondamentaux
New Delhi et son agglomération, où vivent plus de 30 millions d'habitants, sont régulièrement en tête des classements mondiaux en matière de pollution de l'air en hiver. Le mois dernier, la Cour suprême, plus haute instance judiciaire du pays, a ajouté l'air pur à la liste des droits humains fondamentaux et ordonné au gouvernement d'agir.
L'ensemble de la région est concernée. Au début du mois de novembre, la pollution atmosphérique à Lahore, la deuxième ville du Pakistan, avait atteint un record historique, plus de 40 fois supérieur à celui jugé acceptable par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'indice de la qualité de l'air (IQA) était monté à 1 067, avant de redescendre autour de 300 dans la matinée. L'air est considéré comme "mauvais" à partir de 180 et "dangereux" au-delà de 300, sur cette échelle de l'OMS. Les autorités avaient interdit toutes activités physiques en plein air pour les enfants pendant trois mois.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.