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Poursuivi par la marine indienne, un bateau pakistanais se fait exploser

Après avoir reçu plusieurs tirs de sommation, l'équipage de quatre hommes s'est retranché sous le pont, avant de mettre le feu au navire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un bateau pakistanais brûle au large de l'Etat indien du Gujarat, le 1er janvier 2015. (MINISTERE DE LA DEFENSE INDIEN / AFP)

Ils ont préféré mourir plutôt que d'être capturés. L'équipage d'un bateau de pêche pakistanais a fait sauter et couler son embarcation, dans la nuit du mercredi 31 décembre au jeudi 1er janvier, après avoir essayé d'échapper à la marine indienne lors d'une course-poursuite en mer. Les quatre membres du bateau provenant des environs de Karachi, la grande cité portuaire pakistanaise, ont probablement été tués.

Les garde-côtes et l'aviation indiens ont tenté d'intercepter le bateau près de la frontière maritime avec le Pakistan, à la suite d'une information des services de renseignement, indique le ministère de la Défense indien. "Le bateau a accéléré et essayé de s'échapper au-delà de la frontière maritime indienne. La poursuite a duré pendant près d'une heure", ajoute le ministère.

Des explosifs à bord, selon New Delhi

L'embarcation a fini par s'arrêter après plusieurs tirs de sommation, mais l'équipage de quatre hommes s'est retranché sous le pont, avant de mettre le feu au bateau, déclenchant une forte explosion. "En raison de la nuit, du mauvais temps et des forts vents, le bateau et les personnes à bord n'ont pu être sauvés ou récupérés. Le bateau a brûlé et coulé au même endroit, aux premières heures du 1er janvier", selon le ministère. L'Inde indique que le bateau préparait une "transaction illicite" et transportait des explosifs.

Cet incident a ravivé le souvenir des attentats de Bombay, en 2008, perpétrés par des assaillants pakistanais venus par la mer dans la capitale financière indienne. Ces attaques avaient fait 166 morts pendant un siège long de 60 heures. L'Inde a exprimé sa colère, fin décembre, après la décision d'un tribunal pakistanais d'accorder une remise en liberté sous caution au cerveau présumé de ces attaques. L'homme est cependant toujours incarcéré.

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