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La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, détenue puis retenue en Iran depuis 2019, est rentrée en France

Quatre Français restent détenus en Iran, ainsi que plusieurs dizaines d'Occidentaux.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, en 2012. (THOMAS ARRIVE / SCIENCES PO / AFP)

La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en Iran en 2019 pour atteinte à la sécurité nationale, puis libérée en février dernier, mais empêchée de quitter le territoire, est de retour en France, a annoncé mercredi 18 octobre l'Institut d'études politiques de Paris.

"Après quatre ans et demi de privation de liberté, me voici de retour en France", a déclaré l'universitaire dans un communiqué de son comité de soutien, remerciant "du fond du cœur la diplomatie française" et tous ceux qui ont contribué à sa libération. Spécialiste du chiisme et de l'Iran post-révolutionnaire à Sciences Po, Fariba Adelkhah avait été arrêtée en 2019 puis condamnée en 2020 à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, ce que ses proches ont toujours farouchement nié.

Quatre Français restent détenus en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés le 7 mai 2022, "lors d'un séjour touristique" selon leurs proches, Louis Arnaud, un voyageur 36 ans, ainsi qu'un autre Français dont l'identité n'a jamais été rendue publique. Plusieurs dizaines d'Occidentaux sont également détenus par la République islamique, qui et est accusée par leurs soutiens et des ONG de s'en servir comme monnaie d'échange dans des négociations d'Etat à Etat.

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