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Iran : où en est la contestation ?

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Le 12/13 info reçoit Aida et Kian, deux étudiants franco-iraniens et membres du collectif We are iranians students. Ils viennent parler de la situation en Iran, un an après la mort de Mahsa Amini.
Iran : où en est la contestation ? Le 12/13 info reçoit Aida et Kian, deux étudiants franco-iraniens et membres du collectif We are iranians students. Ils viennent parler de la situation en Iran, un an après la mort de Mahsa Amini. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J.Benedetto
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Le 12/13 info reçoit Aida et Kian, deux étudiants franco-iraniens et membres du collectif We are iranians students. Ils viennent parler de la situation en Iran, un an après la mort de Mahsa Amini.

Interrogée sur ce qu’il se passe en Iran, Aida indique “qu’ils ont des retours continus depuis un an”. “Depuis ce matin, on reçoit des vidéos et des images par tous les canaux des réseaux sociaux qui ont joué un rôle essentiel dans cette année de révolution”, poursuit-elle. “Pour le moment, avec la journée du 16 septembre, on est dans le flou, étant donné qu’il y a des coupures d’Internet (…) lorsqu’on se base sur les images des jours précédents, on voit une préparation. La population est patiente”, avance Kian. “Ce n’est pas un mouvement, c’est une révolution. La demande du peuple est la chute du régime islamique, la démocratie, l’instauration d’un gouvernement qui représente le peuple”, poursuit l’étudiant.  

“En parler sauve des vies” 

“En parler sauve des vies”, détaille Aida. Le 16 septembre peut être un jour important pour relancer la révolution. Le mouvement s’est quelque peu essoufflé notamment pendant l’été. “Dans la culture iranienne, il y a toute une symbolique autour de l’année, suite à la mort d’une personne. À partir de cette date-là, chaque jour, le peuple a perdu des êtres chers, donc chaque jour sera une nouvelle raison pour les gens de sortir dans la rue”, affirme Kian. “La communication est compliquée. Elle est saccadée, car le régime islamique est très sensible à la lumière qui peut être faite sur la répression, donc immobilise la communication autant qu’il peut”, conclut Aida.  

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