Assassinat du général Soleimani : inquiétante escalade entre les États-Unis et l'Iran
La communauté internationale s'inquiète fortement après la mort du général iranien Soleimani, tué dans une attaque spectaculaire décidée dans la nuit du 2 au 3 janvier par Donald Trump.
Il était le bras armé de l'Iran, l'homme des interventions extérieures en Irak et en Syrie notamment. Au fil des guerres, le général Qasem Soleimani, 62 ans, patron de l'unité d'élite Al-Qods, était devenu le numéro 3 du régime des mollahs. On prédisait même un destin présidentiel à ce fidèle de l'ayatollah Khamenei. Une ascension brisée net dans la nuit du 2 au 3 janvier à l'aéroport de Bagdad lorsqu'un drone américain pulvérise le véhicule dans lequel se trouve le général. Une frappe ordonnée par le président Donald Trump.
L'ayatollah Khamenei appelle à la vengeance
Il y a 4 jours, l'ambassade américaine à Bagdad avait été attaquée par des miliciens proches de Téhéran, mais l'assassinat ciblé du général répond à une menace "imminente", se justifie le ministre des Affaires étrangères américain. Stupéfaction à Téhéran, où l'ayatollah Khamenei appelle à la vengeance. À l'issue de la prière du vendredi, des milliers de personnes se répandent dans les rues, en pleurs, brandissant des photos du général ou des drapeaux américains en feu. Par prudence, Washington appelle tous ses ressortissants à quitter l'Iran immédiatement.
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