Israël pilonne des positions syriennes et met en garde al-Assad
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait prévenu qu'Israël
réagirait avec force. Résultat, l'armée israélienne a donc officiellement bombardé
la nuit dernière l'armée de Bachar al-Assad. L'aviation de Tsahal a
ciblé plusieurs sites militaires syriens, un poste de commandement, un centre d'entrainement
et des batteries d'artillerie. Ces raids ont fait selon l'armée syrienne un mort et spet blessés.
Ces frappes ont été menées en représailles aux graves incidents de
mardi à la frontière entre Israël et la Syrie. Une bombe artisanale a explosé
au passage d'une jeep de l'armée, blessant quatre soldats israéliens. L'origine
de cette attaque n'est toujours pas élucidée mais il s'agirait, selon la presse
israélienne, d'une bombe du Hezbollah, l'allié de Damas.
Mises en garde
Mercredi matin, le ministre israélien de la Défense a directement
accusé le régime de Damas d'être "responsable de ce qui se passe sur son
territoire". Si le régime d'Assad "continue à coopérer avec des agents terroristes, il
paiera un prix élevé", poursuit Moshé Yaalon dans un communiqué.
A son tour, l'armée syrienne a réagi mercredi, accusant Israël de "menacer" la sécurité du Proche-Orient. Et de mettre en garde l'Etat hébreu : "Nous mettons en garde contre les tentatives désespérées incitant à l'escalade et la tension. La répétition de ces actes agressifs menacent la sécurité de la région", prévient-elle dans un communiqué.
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