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Axelle, Mélissa, Nathan et William : qui sont les quatre Français morts dans l'effondrement du pont de Gênes ?

Ces quatre jeunes originaires de la région Occitanie se rendaient à un festival de musique techno en Italie.

Article rédigé par franceinfo
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Le 15 août 2018, des habitants de Gênes (Italie) observent le pont qui s'est effondré la veille, faisant au moins 39 victimes. (MAXPPP)

Ils allaient faire la fête, mais ne sont jamais arrivés au port de Gênes, où ils devaient embarquer pour se rendre à un teknival. Ces quatre jeunes Français ont été tués lors de l'effondrement du pont Morandi à Gênes, a confirmé "avec tristesse" le quai d'Orsay au lendemain du drame. Le bilan est pour l'instant de 38 morts.

Il s'agit de deux hommes et deux femmes, tous originaire d'Occitanie, selon la présidente de la région, Carole Delga, qui a présenté ses condoléances sur Twitter.

Axelle, âgée d'une vingtaine d'années, était originaire de Lautrec, un petit village du Tarn. C'est le maire, accompagné de gendarmes, qui a annoncé la terrible nouvelle à ses parents. Ils se sont immédiatement rendus sur les lieux du drame, selon la presse localeAxelle Placé conduisait la voiture, empruntée à son père, qui a fait une chute de 45 mètres, rapporte Le Parisien

Un couple de Toulouse 

Avec elle figurait une de ses amies, Mélissa. Le 2 août, elle avait posté sur sa page Facebook un message afin de trouver une personne de plus pour faire la route avec eux, et "seconder [leur] conductrice Axelle".

Mélissa, adoptée par un couple de Souillac, dans le Lot, avait déménagé à Toulouse pour poursuivre ses études, selon la Dépêche du Midi. Elle était en couple avec Nathan, une des autres victimes, qui habitait lui aussi à Toulouse. Originaire du Gard, le jeune homme était passionné de judo, selon Le Parisien. D'après leurs pages Facebook, le couple était fan de musique électronique et habitué des festivals. 

William, 22 ans, était quant à lui monté à bord du véhicule en cours de route, à Nîmes, selon nos confrères de France 3 Occitanie. Là encore, les dernières heures du groupe sont retraçables sur Facebook. "On part maintenant, il nous reste une place si quelqu’un est chaud sur Nîmes, on le récupère", publie ce jeune originaire d'Orange (Vaucluse), et diplômé d'un bac professionnel en viticulture, sur sa page Facebook la veille du drame.

"C’était quelqu’un de têtu, mais avec beaucoup d’humour. Il rêvait de s’acheter un camion pour voyager dans le monde. Il avait aussi une chienne qu’il adorait", raconte sa sœur, interrogée par Le Parisien. D'après les informations du quotidien, les familles des quatre victimes se sont envolés pour l'Italie le lendemain de l'effondrement du pont.

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