Italie : coup d’arrêt pour le plan d’immigration vers l'Albanie de Giorgia Meloni

Trois jours après leur arrivée en Albanie, 12 migrants venus du Bangladesh et d’Égypte ont réembarqué, à bord d’un navire des gardes-côtes italiens, pour Bari, dans le sud de la péninsule. Ce qui était présenté par la présidente du conseil italien et certains chefs d'États européens comme une innovation ressemble désormais à un sérieux revers pour Gorgia Meloni.

Une trop longue liste de pays dits "sûrs"

L’accord prévoit que seuls les migrants en bonne santé et issus de pays sûrs peuvent être retenus dans les centres albanais. Selon les juges, la notion pose problème. "Il est impossible d’affirmer que les pays dont sont issues les personnes détenues, peuvent être reconnus comme des pays sûrs", déclare ainsi la section Immigration du tribunal de Parme (Italie). Rattrapée par une récente directive européenne, l’Italie a en réalité dresse une liste de pays sûrs trop large, et pas assez protectrice.

Vendredi 18 octobre, depuis le Liban, Gorgia Meloni a accusé le coup, agacée. "J’espère qu’ils me diront aussi quelle solution ils proposent", a-t-elle déclaré.

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