La grande échappée: un activiste italien arrêté après 18 ans de cavale
Arrêté fin de semaine dernière en Bretagne, Vincenzo Vecchi avait été condamné à 12 ans de prison dans son pays pour avoir participé à des saccages lors du sommet du G8 de Gênes en 2001.
Un soutien visible sur les murs de Rochefort-en-Terre (Morbihan) : "Libérez Vincenzo". Le choc est important pour ce petit village breton où l'activiste italien, Vincenzo Vecchi, a été arrêté. Il y vivait depuis 8 ans. Âgé de 46 ans, il risque l'extradition vers son pays d'origine, l'Italie. Là-bas, la justice lui reproche d'avoir participé à des manifestations violentes en marge du sommet du G8 de 2001 à Gênes. Il avait été condamné à 12 ans de prison.
"Un gars de chez nous"
Dans le café associatif où il travaillait bénévolement, ses amis ont créé un comité de soutien: "C'est à un gars de chez nous. Voilà, c'est un pote.[...] Tout le monde le voit comme une belle personne", témoigne Hervé, membre du comité, pour justifier leur démarche avant d'ajouter, d'une voix déterminée qu'il "n'ira pas en Italie. C'est sûr". 2001, Gênes, et ses violences. 5 ans plus tard à Milan, le scénario se rejoue, et parmi les militants se trouve Vincenzo Vecchi. En 2012, il est condamné pour "dévastations et saccages" -en dépit de l'absence de sa présence- pour douze ans.
Sous le coup d'un mandat d'arrêt européen, l'activiste comparaîtra demain devant la chambre d'instruction.
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