Le gouvernement japonais a approuvé un plan de relance de 136 milliards d'euros

Le plan du Premier ministre, Shigeru Ishiba, doit encore être approuvé au Parlement, où le gouvernement ne dispose plus d'une majorité absolue.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, le 21 novembre 2024, à Tokyo. (MASANORI GENKO / YOMIURI)

Le gouvernement japonais a approuvé, vendredi 22 novembre, un plan de relance équivalant à 136 milliards d'euros pour doper le pouvoir d'achat des consommateurs face à l'inflation et stimuler une croissance atone. Ce plan de 21 900 milliards de yens intervient un mois après un cuisant échec électoral de la coalition au pouvoir. Il devra encore être approuvé au Parlement, où le gouvernement du Premier ministre, Shigeru Ishiba, ne dispose plus d'une majorité absolue.

Le programme comprend des enveloppes d'environ 30 000 yens (186 euros) pour les ménages à faibles revenus, des subventions pour le carburant et l'énergie, des ajustements fiscaux, ainsi qu'une assistance aux petites entreprises, selon le gouvernement. "L'objectif est d'arriver à ce que la progression des salaires soit régulièrement supérieure à l'inflation, et d'assurer une transition vers une économie orientée vers la croissance, tirée par les revalorisations salariales et l'investissement", selon un communiqué.

Des dépenses publiques supplémentaires

L'impact global pourrait atteindre 39 000 milliards de yens (242 milliards d'euros) si l'on y ajoute les prêts et les investissements du secteur privé. Le tout sera financé à grand renfort de dépenses publiques supplémentaires, ce qui nécessitera de faire voter un budget modificatif d'ici fin décembre.

Pour le Premier ministre Shigeru Ishiba, relancer la consommation était une priorité. Après avoir promis dans la foulée de sa nomination début octobre de soutenir les ménages modestes et de revitaliser les régions rurales, il avait essuyé un lourd échec aux élections législatives anticipées fin octobre. Le mécontentement contre la hausse des prix à la consommation avait largement pesé dans le scrutin. L'inflation, qui plombe les dépenses des ménages, a encore atteint 2,3% en octobre, avec une envolée historique de 59% des prix du riz sur un an.

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