Le PDG de Nintendo, Satoru Iwata, est mort à l'âge de 55 ans
Malade depuis plusieurs mois, Satoru Iwata avait subi une intervention chirurgicale qui l'avait notamment empêché de participer l'année dernière à l'assemblée générale des actionnaires.
Malade depuis plusieurs mois, Satoru Iwata avait subi une intervention chirurgicale qui l'avait notamment empêché de participer l'année dernière à l'assemblée générale des actionnaires. Le PDG du groupe japonais de jeux vidéo Nintendo est mort à l'âge de 55 ans d'un cancer, annonce l'entreprise, lundi 13 juillet.
Le dirigeant avait un profil rare, explique Wired (en anglais) : avant d'accéder à la tête de Nintendo, il avait commencé sa carrière dans la programmation de jeux, en rejoignant notamment le développeur HAL Laboratory au début des années 1980, juste après sa sortie de l'université.
L'action Nintendo s'envole en début de séance
Depuis sa prise de fonctions en 2002, Satoru Iwata avait donné un nouvel élan au groupe avec des consoles aussi emblématiques que les gammes DS (portables) et Wii (modèles de salon). Il sera dans un premier temps remplacé par deux personnes, le créateur de jeux Shigeru Miyamoto et Genyo Takeda, un des actuels dirigeants de Nintendo.
A l'annonce de sa mort, en début de séance, l'action Nintendo s'est envolée de plus de 4%, mais oscille depuis entre pertes et gains. "Le cours a pu monter au début des échanges sur des espoirs de changement", estime Satoshi Tanaka, analyste au sein de la maison de courtage Daiwa Securities.
L'entreprise centenaire face à une nouvelle concurrence
Satoru Iwata était perçu comme assez rétif au changement, même si sa position avait nettement évolué ces derniers mois en engageant son groupe dans un partenariat avec la société japonaise DeNA dans le but de développer des applications pour les mobiles.
Le but de cette entente est d'exploiter tout ou partie des célèbres personnages de Nintendo, Mario, Pikachu et d'autres encore, dans des applications, ainsi que de gérer en commun un service d'utilisateurs et un programme de fidélité. Une façon de répondre aux difficultés de l'entreprise centenaire, qui fait face à une concurrence accrue avec l'extension de la gamme de divertissements numériques, notamment sur smartphones et tablettes.
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