Les enfants kidnappés du Japon
Stéphane a été victime d'un kidnapping familial. Son épouse japonaise est partie en emmenant son fils. Or, le Japon ne pratique pas la garde alternée et ne reconnaît pas les jugements étrangers. "Envoyé Spécial" a enquêté.
Le Japon est un pays où une mère peut enlever son enfant sans être condamnée, où des pères sont privés de leur enfant sans aucun recours. En droit japonais, la garde partagée n'existe pas. Quand un couple se sépare, l'enfant est confié à un seul des deux parents, la mère en général. L'autre disparaît de sa vie.
La police impuissante
Après un an et demi de combat et 50 000 euros de frais juridiques, Stéphane a obtenu un droit de visite de 4h30 par mois. Mais la mère refuse et, au Japon, la police n'a pas le pouvoir de la contraindre. L'État japonais ne se mêle pas des affaires de famille. Pourtant, le Japon a ratifié la convention internationale des droits de l'enfant de l'ONU.
Il serait une centaine de pères français sans nouvelles de leur enfant, kidnappé par leur mère japonaise. Au Japon, un enfant sur six aurait perdu tout contact avec l'un de ses parents. Ce problème concerne donc en premier lieu les Japonais eux-mêmes.
Ce sujet de l'émission "Envoyé Spécial" est diffusé en intégralité sur France 2 jeudi 21 mars à partir de 21 heures.
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