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Jean-Marc Ayrault en visite officielle en Algérie

Un an après François Hollande, Jean-Marc Ayrault se rend lundi et mardi en Algérie pour une visite officielle. Il souhaite poursuivre le développement d'une relation "apaisée". Le volet économique devrait tenir une place importante dans ce déplacement.
Article rédigé par Valérie Xandry
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Christophe ABRAMOWITZ Radio France)

La visite de Jean-Marc Ayrault en Algérie est à haute teneur économique. Le Premier ministre, accompagné de neuf ministres dont le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, se rend à Alger lundi puis à Oran mardi pour la première réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau.

Cette instance, présidée par les Premiers ministres français et algérien, doit permettre de donner "une impulsion à des dossiers qui traînent parfois depuis des mois " explique l'entourage de Jean-Marc Ayrault.

Le Premier ministre français et son homologue algérien, Abdelmalek Sellal, doivent faire le point sur le partenariat franco-algérien impulsé en décembre 2012 par la visite de François Hollande et par la signature de la Déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération entre les deux pays.

Un forum économique à Alger

Au programme de lundi : un Forum économique qui réunit à Alger 400 chefs d'entreprises des deux pays tels que Martin Bouygues ou les dirigeants d'Alstom. Les échanges économiques entre les deux pays devraient être au coeur des discussions. Si la France reste le premier fournisseur de l'Algérie et son quatrième client, Matignon admet un "effritement constant depuis dix ans ". La raison ? Une "concurrence d'autres pays comme l'Espagne et la Chine. "

La mobilité entre les deux pays est un autre volet important de la visite de Jean-Marc Ayrault. En 2013, 250.000 visas ont été accordés contre 210.000 en 2012 indique Matignon.

Le Premier ministre français est également attendu par des ONG. Celles-ci lui demandent d'aborder la question des "violations récurrentes des libertés syndicales, de réunion et d'association en Algérie " qui "remettent en cause la possibilité même pour la population de jouir des bienfaits d'une coopération économique renforcée avec la France ."

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