Cet article date de plus de douze ans.

L'alerte à l'hantavirus étendue à tous les touristes ayant séjourné dans le parc de Yosemite

Une troisième personne ayant contracté le syndrome pulmonaire à hantavirus après un séjour au Parc californien de Yosemite est morte la semaine dernière. Les autorités américaines ont décidé d'alerter l'ensemble des 230.000 touristes, dont de nombreux étrangers, qui ont visité le parc depuis début juin.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Robert Galbraith Reuters)

Au départ l'alerte
concernait surtout les résidents d'un camping du parc
, le Curry Village. Mais l'un des nouveaux cas détectés la semaine dernière a
probablement contracté le virus dans le High Sierra Camps, poussant les
autorités à étendre leur alerte.

Tous les touristes doivent donc se rendre sur le site internet du parc qui fournit les informations indispensables sur l'hantavirus. Avec un délai d'incubation de une à huit semaines, des visiteurs estivaux du parc de Yosemite sont encore susceptibles d'avoir été contaminés.

Un virus rare mais dangereux

Le syndrome pulmonaire à
hantavirus (SPH) est un virus véhiculé par la salive, les selles et l'urine
d'animaux, notamment des souris, et peut être attrapé en respirant de la
poussière où ils sont passés. Rare mais dangereux, l'hantavirus se manifeste
dans un premier temps par des symptômes bénins, fièvre, maux de tête, problèmes
intestinaux ou toux. Sans prise en charge rapide, le virus peut être fatal car
il n'existe pas de traitement.

Trois personnes, toutes
de nationalité américaine, sont mortes. Un total de neuf visiteurs de Yosemite,
dont huit ayant passé la nuit dans une partie du parc appelée Curry Village,
ont contracté la maladie. Dans un premier temps, le parc avait alerté les
10.000 personnes, dont 53 familles de Français
. Le ministère de la Santé a d'ailleurs
mis en place un numéro vert pour les personnes souhaitant de plus amples
informations : (0 800 636 636) .

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.