L'armée indonésienne cesse ses recherches sur l'avion d'AirAsia
"L'opération dure depuis 30 jours, l'équipe jointe s'est donc retirée de la zone de recherches au large de l'île de Bornéo. Nous avons fait de notre mieux pour chercher les victimes disparues" , expliquait mardi le contre-amiral Widodo, qui supervise les opérations de recherches et de secours, avant de présenter ses excuses auprès des familles de victimes. Jusqu’ici, seulement 70 corps ont pu être repêchés sur les 162 personnes à bord de l'Airbus A320-200 qui avait décollé de la ville indonésienne de Surabaya pour Singapour, avant de s'abîmer en mer. Aucun nouveau cadavre n'a été retrouvé.
Les recherches, autrement
Les secours civils ont fait savoir qu'ils poursuivraient sans doute leurs opérations pour retrouver des corps, mais ils ne pourront plus compter sur les navires militaires et l'équipement lourd fourni par l'armée. "Nous mènerons peut-être des opérations régulières avec l'aide des pêcheurs et des villageois près de la côte pour trouver d'autres victimes ", annonçait mardi Tatang Zaenuddin, directeur adjoint des opérations pour l'Agence nationale de secours et de recherche.
Brisée en deux
Depuis samedi, des équipes indonésiennes tentaient de remonter le fuselage sur lequel elles avaient fixé des sacs de flottaison géants pour récupérer l'épave qui gît à une trentaine de mètres de profondeur, espérant pouvoir retrouver de nombreux corps à l'intérieur du fuselage. Les équipes avaient réussi à soulever le fuselage pendant deux minutes, mais les filins destinés à remonter l'épave se sont cassés, et celle-ci s'est brisée en deux en retombant au fond de la mer.
Un rapport préliminaire présenté jeudi
Les boîtes noires -- l'enregistreur de vol contenant les conversations entre les pilotes et avec le contrôle aérien et le second enregistreur avec les paramètres de l'avion (vitesse, altitude, régime des moteurs, etc.) – ont déjà été repêchées et sont actuellement analysées par les enquêteurs qui doivent présenter un rapport préliminaire jeudi.
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