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L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo devant la CPI à La Haye

Gbagbo va comparaître devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre. L'annonce intervient à une dizaine de jours des élections législatives, prévues le 11 décembre.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

Le mandat d'arrêt international date du 23 novembre dernier - mais on ne l'apprend qu'aujourd'hui. Signé du procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo, il vise expressément Laurent Gbagbo.

La CPI avait autorisé, début octobre, l'ouverture d'une enquête sur d'éventuels crimes commis dans les deux camps, lors de la guerre civile en Côte d'Ivoire, après l'élection présidentielle de 2010. Selon Luis Moreno-Ocampo, le conflit a fait au moins 3.000 morts ; 520 personnes ont été détenues de manière arbitraire. Des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre, selon la CPI.

L'ancien président a quitté son pays vers 18H21 heure locale. Il était a bord d'un avion estampillé République de Côte d'Ivoire. L'annonce de son inculpation lui a été faite lors de l'audition par un juge d'instruction ivoirien. La justice ivoirienne l'a inculpé, en août dernier, pour "crimes économiques".

Cette arrestation intervient alors que des élections législatives sont prévues dans le pays, le 11 décembre.

 

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