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Le Conseil de sécurité de l'ONU pointe le danger islamiste au Mali

Cinq jours après la percée des rebelles dans le Nord du Mali, l'ONU leur demande de cesser immédiatement les hostilités. Le texte présenté par la France et voté aujourd'hui soutient aussi l'action de la Cédéao contre la junte désormais sous embargo. Cette déclaration n'a qu'une valeur symbolique.
Article rédigé par Alexandre Chassignon
Radio France
Publié Mis à jour
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Franceinfo (Franceinfo)

C'est sa troisième prise de position depuis le coup d'Etat au Mali, la première à mentionner le danger islamiste au Sahel. Dans une déclaration votée aujourd'hui, le Conseil de sécurité de l'ONU s'inquiète "de la présence dans la région du groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique, qui pourrait déstabiliser encore davantage la situation ".

Dans ce texte, non contraignant, proposé par la France, les 15 pays membres du Conseil de sécurité "condamnent fermement les attaques, les pillages et la confiscation de territoire auxquels se livrent des groupes rebelles dans le Nord du Mali et exigent une cessation immédiate des hostilités ".

Avec la Cédéao, contre la junte

Le Conseil "soutient les efforts de la Cédéao " (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest), qui a décrété un embargo contre les putschistes et menace d'intervenir militairement. Il demande aussi que les associations humanitaires disposent d'un accès complet au pays pour secourir les populations.

Le principal organe de décision de l'ONU a déjà condamné le coup d'Etat au Mali par deux fois, les 22 et 26 mars, mais il n'a pris aucune décision contraignante.

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