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Le photoreporter français Rémi Ochlik et la journaliste américaine Marie Colvin tués à Homs

Les deux reporters seraient morts fauchés par un tir de roquette, dans le quartier de Baba Amr, cible du régime depuis des semaines. Un journaliste syrien a aussi été tué. Et une reporter du Figaro Edith Bouvier blessée.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Les bombardements qui ne cessent depuis des semaines et des semaines à Homs ont touché ce matin une maison qui faisait office de centre de presse, dans le quartier particulièrement visé de Baba Amr, racontent des militants contactés par l'AFP. Selon d'autres joints par Reuters, deux journalistes occidentaux ont été tués et trois ou quatre autres blessés par une roquette, alors qu'ils s'enfuyaient pour échapper à ces tirs d'obus.

Parmi les deux victimes, on compte un photoreporter français indépendant, rompu aux reportages de guerre, Rémi Ochlik, 28 ans. Et une journaliste de nationalité américaine Marie Colvin travaillant pour le Sunday Times à Londres. Ils venaient de poser leurs valises sur place hier soir. Edith Bouvier, 31 ans, qui travaillait en free-lance pour le Figaro a elle été blessée aux jambes. 

Le 11 janvier dernier déjà, le grand reporter de France Télévisions Gilles Jacquier était mort dans la même ville de Homs, dans un voyage organisé par les autorités syriennes. Sous un tir d'obus dont on n'a jamais déterminé l'origine. 

"A Homs, les snipers tirent même sur les chats" (Jean-Pierre Perrin, Libération)

C'est dire la difficulté de travailler dans cette ville. L'un des rares journalistes à y avoir pénétré, Jean-Pierre Perrin de Libération, était l'invité de France Info ce matin. Il raconte le dénuement, la survie et les combats de rue incessants et surtout les snipers qui tirent sur tout ce qui bouge et rendent la vie des habitants impossible. 

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