Cet article date de plus de neuf ans.

Les attentats de Paris vus par les caricaturistes arabes

Les attentats de Paris, qui ont fait 129 morts vendredi 13 novembre 2015, ont été très commentés dans la presse arabe. Pour de nombreux caricaturistes, le ton est à l'empathie. Certains n'ont pas manqué, tout en étant solidaires, de relever le peu de réactions dans le monde à leur égard quand leurs pays faisaient face au terrorisme.
Article rédigé par Mohamed Berkani
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Caricature sur les attentats de Paris vue sur le site iranien al-Alam News. (DR/ Capture d'écran du site iranien al-Alam News)

Pour le caricaturiste arabo-brésilien Carlos Latuff, l'engagement militaire de la France en Syrie revient comme un boomerang au visage de François Hollande.


Le Jordanien Osama Hajjaj choisit de montrer la France par une Marianne éplorée, avec la tour Eiffel en arrière-plan. 

 
Les affaires continuent... Où va le pétrole de Daech ?


Ali Dilem, caricaturiste à Liberté, TV5 et Charlie Hebdo, était dans l'empathie totale au lendemain des attentats



Le dessinateur d'El Watan (Algérie), Hic, laisse parler l'encre rouge, avec un enfant face contre terre qui ne va pas sans rappeler le petit Eylan échoué sur une plage turque.


Le quotidien iranien al-Alam News ne fait pas dans la dentelle : la France en guerre entre le terrorisme wahabbite (comprendre l'Arabie Saoudite).


D'autres reprochent à la communauté internationale de ne pas montrer de l'empathie avec les autres pays touchés par le terrorisme, comme la Syrie, le Liban ou l'Irak. Dans ce dessin, on voit un représentant de l'ONU verser des larmes sur «le petit bobo» de la France et tourner le dos à la Syrie. 


Dans cette caricature d'Arab21, le terrorisme, symbolisé en Faucheuse, vient frapper à la porte de l'Europe avec dans sa besace un sac rempli de crânes humains sur lequel est inscrit «politique occidentale».



les mots-clés associés à cet article

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.