Les opposants au président sénégalais Wade maintiennent la pression
Une fois de plus, les manifestants ont réclamé le retrait de la candidature à l'élection présidentielle du chef de l'Etat, Abdoulaye Wade. Un président qui brigue un troisième mandat, ce que conteste l'opposition qui juge cette candidature anti-constitutionnelle. Elle a néanmoins été validée par le Conseil constitutionnel fin janvier.
Cette manifestation, la troisième en trois jours, était autorisée. Elle a regroupé quelques milliers de personnes. Parmi elles, les principaux leaders de l'opposition, candidats eux aussi au scrutin présidentiel.
Si ce rassemblement s'est dispersé dans le calme, les opposants ont toutefois défié les forces de l'ordre. Réunis au sein du mouvement M23, ils ont surtout fait monter la pression sur le régime. Un ancien ministre d'Abdoulaye Wade a pour la première fois évoqué la création d'un "Conseil national de transition" au cas où le chef de l'Etat persisterait à se présenter. L'hypothèse d'organiser des élections parallèles à celle du 26 février a également été avancée.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.