"L’islam, ce n’est pas ça" : l’appel de la mère de la première victime de Merah
Pour Latifa Ibn Ziaten , l’adhésion aux rassemblement des musulmans de ce vendredi est une évidence. Cette mère de famille a perdu son fils, le 11 mars 2012. Imad avait 30 ans, c’était un militaire et la première victime de Mohammed Merah.
"L’islam, ce n’est pas ça "martèle-t-elle pour évoquer l’assassinat d’Hervé Goudel. "J’ai ressenti le même drame que pour la perte de mon fils."
@franceinfo : bravo ! Très beau témoignage ! C'est l'#islam qu'on aime !
— Etienne JACQUEMARD (@ejacquemard) September 26, 2014
Ouvrir les portes des cités
Après l’assassinat de son fils, Latifa Ibn Ziaten a créé une association pour sensibiliser les jeunes aux dangers des dérives extrêmes et des chemins sectaires. Elle regrette que des cités soient fermées, "il faut dit-elle aller voir les jeunes, les comprendre, aider ceux qui sont perdus".
"J’ai convaincu des personnes de ne pas partir (en Syrie). Certaines sont sur place et demandent de l’aide pour rentrer, mais il n’y pas de possibilité."
Latifa Ibn Ziaten évoque la plate-forme téléphonique mise en place par le ministère de l’Intérieur pour éviter les départs en Syrie par des filières djihadistes. Un outil qu’il faut améliorer pour plus d’efficacité dit-elle
"Il faut un téléphone international pour que les jeunes demandent de l’aide pour rentrer. C’est au retour qu’il faut les récupérer, les soigner, les aider. Il ne faut pas les mettre en prison, c’est encore pire pour des jeunes partis sur un coup de tête."
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