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MH17 : Poutine promet de faire son possible pour aider l'enquête

Le président russe a promis mardi de faire son possible pour faciliter l'enquête sur le crash du MH17, vraisemblablement abattu en vol au-dessus de l'Ukraine par un missile fourni par la Russie. Vladimir Poutine a aussi demandé que "les normes élémentaires de décence" soient respectées par les autorités ukrainiennes.
Article rédigé par Agathe Ranc
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Un séparatiste ukrainien prorusse sur le lieu du crash du Boeing de la Malaysia Airlines, dans la région de Donesk © REUTERS / Maxim Zmeyev)

Près d'une semaine après le crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines qui a fait 298 morts dans l'est de l'Ukraine, Vladimir Poutine a annoncé mardi qu'il comptait faire tout son possible pour aider à l'avancement de l'enquête. Lors d'un conseil de sécurité russe, le président a assuré que "la Russie fera tout ce qui est en son pouvoir pour une enquête complète, impliquant toutes les parties, en profondeur et transparente ".

Dimanche et lundi, François Hollande et Barack Obama avaient appelé leur homologue à faire pression sur les rebelles de l'est de l'Ukraine pour assurer le bon déroulement des investigations. "On nous appelle à faire pression sur la rébellion, a également déclaré Vladimir Poutine. Nous ferons bien sûr tout ce qui est en notre pouvoir, je le répète, mais cela ne suffira pas. "

Le cessez-le-feu doit être respecté dans la zone du crash

Selon Vladimir Poutine, il est nécessaire que "les normes élémentaires de décence " soient respectées par les autorités ukrainiennes, "ne serait-ce que le temps de l'enquête ". Lundi, le président ukrainien a demandé à ses forces de respecter un cessez-le feu dans un rayon de 40 kilomètres autour du site du crash, une zone qui ne comprend pas Donetsk, où les combats se poursuivent.

Les Pays-Bas seront eux chargés de l'enquête, conformément à la demande de Kiev, a confirmé le Premier ministre néerlandais Mark Rutte. Et ils ne sont, selon lui, "pas opposés " à des sanctions contre la Russie, qui aurait fourni le missile qui a abattu l'avion aux séparatistes prorusses qui contrôle la zone. La Russie, de son côté, accuse Kiev.

Les premières dépouilles des victimes, majoritairement néerlandaises, sont attendues mercredi aux Pays-Bas. L'identification des corps pourrait prendre jusqu'à plusieurs mois.

  (La situation en Ukraine, le 22 juillet © Idé)
 

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