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Michaël Blanc, détenu en Indonésie depuis 14 ans, bientôt libéré

Le français Michaël Blanc, détenu en Indonésie depuis 14 ans pour trafic de drogue, va pouvoir sortir de prison. Mais il devra rester dans le pays jusqu'à la fin de sa peine en 2017. Une libération conditionnelle qu'il doit en grande partie à l'engagement de sa mère, Hélène Le Touzey.
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Depuis 14 ans, il est détenu dans les prisons indonésiennes. Michaël Blanc, un Français vivant en Indonésie, est sur le point d'être libéré :  "La libération conditionnelle de Michaël Blanc a été approuvée ", a précisé le porte-parole du ministère de la Justice. Libération conditionnelle seulement, car le Français devra rester dans le pays jusqu'à la fin de sa peine en 2017.

Agé aujourd'hui de 40 ans, il avait été arrêté en possession de 3,8 kilos de haschich dans des bouteilles de plongée, le lendemain de Noël à l'aéroport de Bali. Condamné à la perpétuité, sa peine avait été commuée à 20 ans de prison. Mais elle restait jugée sévère en France et a provoquée une mobilisation autour de son cas, en particulier de l'animateur de télévision Thierry Ardisson. La France a plusieurs fois officiellement plaidé en sa faveur et l'ex-Premier ministre, François Fillon, a évoqué le sujet lors d'une visite en Indonésie.

Mais c'est surtout à sa mère, Hélène Le Touzey, qu'il doit cette mobilisation. Pour lui venir en aide, elle a tout quitté : son métier et sa Savoie natale pour aller vivre en Indonésie. Surnommée la "Madone des prisons", elle a élargi son combat au sort de tous les prisonniers étrangers qui doivent faire face à une bureaucratie parfois kafkaïenne. Ainsi son fils était-il libérable dès février 2012, car il avait effectué les deux-tiers de sa peine. Mais les services de l'Immigration refusaient d'accorder un permis de séjour à un étranger en liberté conditionnelle. Ce dernier obstacle a finalement été levé. Un espoir pour d'autres détenus dans le même cas comme l'Australienne Schapelle Cosby.

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