Mort de Hassan Nasrallah : les menaces des alliés du Hezbollah
Avant même d’avoir la confirmation de la mort d’Hassan Nasrallah, des milliers de personnes se sont réunies à Téhéran. Certains tenaient des drapeaux du Hezbollah pour manifester contre les frappes israéliennes au Liban. Samedi 28 septembre, dans un communiqué lu à la télévision, l’ayatollah Ali Khamenei a appelé à la vengeance : « Aujourd’hui, l'Iran, avec l’aide et la puissance de Dieu, fera en sorte que l’ennemi, l’agresseur cruel et déshonoré regrette ce qu’il a fait. »
Les alliés du Hezbollah préparent des représailles
Une scène similaire de colère a été observée dans la capitale du Yémen, à Sanaa, où des milliers de personnes ont manifesté leur soutien au Hezbollah. Là aussi, le drapeau de la milice libanaise était omniprésent. Ces manifestants étaient pour la plupart des rebelles Houthis, un groupe armé chiite soutenu par l’Iran et anti-Israël. « Le martyre de Hassan Nasrallah (...) renforcera notre détermination (...) à la victoire et à la disparition de l’ennemi israélien », ont déclaré les dirigeants houthis. Un missile tiré vers Israël depuis le Yémen a été intercepté dans le centre du pays. En Irak, une minute de silence a été observée au parlement avant de laisser place aux invectives. Alors que les menaces se multiplient, les craintes de représailles sont réelles.
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