La pollution aux particules fines est la plus insidieuse de toutes. Elle s'attaque aux alvéoles des poumons et provoque des morts anticipées chez les plus fragiles. Dans le top ten des cités les plus atteintes, selon les données de l'Organisation mondiale de la Santé, figurent la plupart des grandes villes indiennes... mais pas de villes chinoises, pourtant régulièrement montrées du doigt.
Les microparticules en suspension qui nous intéressent sont les plus petites recensées: on les appelle les PM2,5. Leur concentration importante est redoutable pour la santé humaine, c'est pourquoi l'OMS recommande de ne pas dépasser le seuil de 10 microgrammes par m3 en moyenne annuelle. A elle seule, la ville de New Delhi multiplie ce nombre par 15 ! 2015 baptisée année climatique ? Une nécessité absolue.
Après le timide accord conclu lors de la dernière conférence sur le climat de Lima (Pérou) fin 2014, ce sera au tour de Paris de tenter de faire beaucoup mieux en décembre 2015. «Il faut obtenir un accord universel des 195 pays», a prévenu Laurent Fabius, mettant la barre très haut. Car, aux yeux du ministre des Affaires étrangères, il ne suffira pas de récolter une série d'engagements formels mais un contrat écrit noir sur blanc dans lequel seront fixés des objectifs contraignants et chiffrés pour réduire la pollution de la planète. En attendant ce moment, s'il a lieu, un coup d'œil à quelques clichés frappants des capitales les plus suffocantes sur Terre.
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