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Les marais du Tigre et de l'Euphrate classés au patrimoine de l'Unesco
Publié le 13/07/2016 11:19
Mis à jour le 18/07/2016 12:23
Entre le Tigre et l'Euphrate, dans le sud de l'Irak, des marais couvrent une immense surface. Une zone fragile habitée par une population qui a développé un mode de vie adapté à cet environnement unique. Elevage, pêche, habitat en roseau. Menacée, cette zone figure sur la liste des huit nouveaux sites inscrits Patrimoine mondial de l'Unesco en juillet 2016.
Dans les marais du sud de l'Irak, le canot, dont la forme remonte à l'antiquité, est le principal moyen de déplacement. Ici, un homme collecte des roseaux. Ces plantes ont un rôle primordial pour la survie dans cet environnement difficile. (Victoria Theakston / Robert Harding Patrimoine / robertharding)
Cette région mésopotamienne (éthymologiquement «entre les deux fleuves») couvrait originellement quelque 20.000 km². Mais le réchauffement climatique, l'agriculture et les barrages hydroliques menacent le débit de l'eau du Tigre et de l'Euphrate qui forment ces marais. (AFP PHOTO / HAIDAR HAMDANI HAIDAR HAMDANI / AFP)
Saddam Hussein avait déjà en partie asséché le marais pour lutter contre une rébellion chiite après la première guerre du Golfe. Ici, en 2015, le débit du fleuve a été ralenti par Daech qui a fermé une vanne d'un barrage dans le nord de l'Irak. Le débit des deux fleuves dépend aussi de la Turquie qui a construit des barrages sur le Tigre et l'Euphrate. (AFP PHOTO / HAIDAR HAMDANI)
Toute l'économie : une maison en roseau, des bufles, la pêche. (Victoria Theakston / Robert Harding Patrimoine / robertharding)
Symbole de l'architecture développée dans cette région, le Mudhif. Il s'agit de la maison commune, entièrement faite de roseaux. (AFP PHOTO / Ahmad AL- RUBAYE AHMAD AL- RUBAYE / AFP)
Cette famille construit un habitat dans le Hor ou marais, quelque 130 km au sud de la ville méridionale de Bassorah, le 18 novembre 2009. Ces maisons sont entièrement réalisées en roseaux. (AFP PHOTO / ESSAM AL- SUDANI)
Les maisons peuvent être plus ou moins regroupées en fonction des îles et des canaux naturels qui irriguent le marais. Elles apparaissent comme des arches de Noé retournées (photo non datée). A en croire l'image de ces villages, les constructions et le paysage n'ont pas changé depuis le récit qu'en a fait l'Anglais Wilfred Thésiger sans son livre «Les Arabes des marais» dans les années 50 (Editions Plon, Terre Humaine). (SCHOLZ / DPA)
Un jeune Irakien pagaye sur son canot sur la rive gauche de l'Euphrate, près de la petite ville de Chebayish près de Nassiriyah, à 300 km au sud-est de Bagdad. Il s'agit du principal moyen de déplacement dans le marais. Sans lui pas de pêche, pas de collecte de roseaux, pas d'échanges (photo datant de 2013). (ALI AL-SAADI / AFP )
En 2015, cet homme remplit encore sa barque de roseaux. (CITIZENSIDE / RASOUL ALI)
C'est dans ce cadre que la bible aurait situé le jardin d'Eden et que se sont développées les civilisations de Sumer, d'Ur ou d'Uruk. (SCHOLZ / DPA)
Une femme cuit une galette dans son four posé sur une île entre deux canaux naturels dans le marais irakien. Derrière elle, le soleil se lève sur un marais qui pourrait entrer dans le patrimoine mondial de l'Unesco, ce qui donnerait à cette région unique un avenir un peu plus assuré. Lors de sa 40e session, à Istanbul, l'Unesco doit décider d'ajouter de nouveaux sites à sa liste du patrimoine mondial de l'humanité. Dont peut être les marais du Sud-irakien. (PHOTO / ALI AL- SAADI)
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