New Delhi, la capitale indienne, était dimanche en alerte avec des milliers de policiers surveillant des zones sensibles
Ils étaient présents dans des lieux comme les touristiques et les centres commerciaux après des mises en garde des ambassades des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, d'Australie, de Nouvelle Zélande et d'autres pays occidentaux contre le risque d'attaques à New Delhi.
Les ambassades ont recommandé à leurs ressortissants d'éviter certaines zones.
L'ambassade américaine a nommé parmi les zones où la vigilance devait être accrue, la Place Connaught comme étant parmi les "cibles particulièrement attractives pour les groupes terroristes".
Des commandos avec le soutien de véhicules blindés gardaient dimanche les stations de métro, les centres commerciaux et les marchés bondés de monde, de cette métropole de 16 millions d'habitants.
Des unités de police équipées d'armes automatiques patrouillaient les quatre districts commerciaux les plus populaires de la ville cependant que des experts en explosifs se trouvaient dans les zones sensibles avec des chiens détecteurs.
Un porte-parole de la police, Rajan Bhagat, a exhorté les habitants à les informer de "tout objet, personne ou véhicule suspects".
"Les indications se multiplient sur le fait que des terroristes prévoient des attaques imminentes à New Delhi", indique sur son site l'ambassade qui déconseille aux touristes plusieurs zones commerçantes de la ville.
C'est la première fois que la représentation américaine évoque des attaques "imminentes" dans ses consignes aux voyageurs.
Plusieurs attentats ces derniers mois
La police avait déjà annoncé le 22 avril avoir renforcé les mesures de sécurité autour des quartiers commerçants et touristiques de New Delhi après une précédente mise en garde des Etats-Unis et d'autres pays occidentaux contre un risque d'attentats.
En avril, deux bombes de faible puissance avaient explosé dans un stade de cricket à Bangalore (sud) avant un match de championnat, ravivant les inquiétudes.
En février, une bombe placée dans un restaurant populaire fréquenté par des touristes à Pune (ouest de l'Inde) a fait 16 morts, dont cinq étrangers.
Le ministère de l'Intérieur a accusé un groupe islamiste, les Moudjahidine indiens, d'être responsable de ce premier attentat d'ampleur depuis ceux de Bombay en novembre 2008. Perpétrés par un commando de dix hommes, les attentats coordonnés dans différents endroits de la capitale économique avaient tué 166 personnes, dont de nombreux touristes étrangers.
La dernière vague d'attentats à New Delhi remonte à septembre 2008.
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