Norvège : le tueur néonazi Anders Breivik va rester en prison, après le rejet de sa demande de libération conditionnelle
En théorie, Anders Breivik peut demander une libération conditionnelle tous les ans.
La justice norvégienne a débouté, mardi 1er février, le néonazi Anders Breivik, qui avait demandé sa libération conditionnelle dix ans après avoir tué 77 personnes. "Il y a un risque évident [qu'il] renoue avec le comportement qui a conduit aux attaques terroristes" de 2011, a tranché le tribunal de district du Telemark. Son avocat a immédiatement annoncé, auprès de la chaîne TV2, son intention de faire appel.
Cette décision était attendue, Anders Breivik n'ayant jamais affiché de remords après avoir perpétré le crime le plus sanglant jamais commis en Norvège en temps de paix. Le 22 juillet 2011, le néonazi avait fait exploser une bombe près du siège du gouvernement à Oslo, faisant huit victimes. Puis il avait tué 69 autres personnes, des adolescents pour la plupart, en ouvrant le feu sur les membres d'un camp d'été de la Jeunesse travailliste sur l'île d'Utoya.
Le néonazi, aujourd'hui âgé de 42 ans, a été condamné en 2012 à vingt-et-un ans de prison, la peine maximale susceptible d'être prolongée aussi longtemps qu'il reste considéré comme une menace pour la société. Le verdict avait été assorti d'une période minimale de dix ans, à l'issue de laquelle il pouvait demander une libération conditionnelle. En théorie, Breivik peut à nouveau demander une libération conditionnelle tous les ans.
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