Emeutes au Kazakhstan : 18 morts et plus de 700 blessés dans les rangs des forces de l'ordre, selon les autorités
Par ailleurs, des "dizaines" de manifestants ont été tués et plus d'un millier blessés, selon les autorités.
Ce qu'il faut savoir
Au moins 18 membres des forces de sécurité ont été tués et 748 blessés dans des émeutes qui secouent le Kazakhstan depuis plusieurs jours, ont rapporté jeudi 6 janvier les agences de presse russes, citant le ministère kazakh de l'Intérieur. Un précédent bilan faisait état de 13 morts et 353 blessés dans les rangs des forces de sécurité. Par ailleurs, des "dizaines" de manifestants ont été tués et plus d'un millier blessés, selon les autorités. Le pays est secoué depuis dimanche par des émeutes nourries par la colère en raison de l'augmentation des prix du gaz.
Paris appelle au calme. La France a incité, jeudi 6 janvier, toutes les parties impliquées dans la crise au Kazakhstan, y compris la Russie et ses alliés de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), à faire montre de "modération" après la mort de dizaines de manifestants, tués par la police.
Environ 2 000 arrestations. La police a annoncé avoir arrêté environ 2 000 personnes dans les rues d'Almaty (1,8 million d'habitants), la principale ville du Kazakhstan, secouées depuis deux jours par des émeutes qui ont fait des dizaines de morts et un millier de blessés.
Les prix des carburants plafonnés. Le gouvernement du Kazakhstan a dans le même temps annoncé le plafonnement pour six mois du prix de vente des carburants, sur fond d'émeutes chaotiques dans le pays, nourries par la colère en raison de la hausse des prix du gaz.
Les troupes russes arrivent. A la demande du président kazakh, Kassym-Jomart Tokaïev, la Russie et ses alliés ont envoyé leurs premières troupes de maintien de la paix dans ce pays voisin plongé depuis dimanche dans une crise politique qui a provoqué la démission du gouvernement.
Des dizaines de manifestants tués, 12 morts chez les forces de l'ordre. Le porte-parole de la police, Saltanat Azirbek, cité par les médias locaux, a fait état de "dizaines" de manifestants tués alors que ceux-ci tentaient de s'emparer de bâtiments administratifs et de commissariats. Douze membres des forces de l'ordre ont été tués et 353 autres blessés.
Un appel à l'aide extérieure. Moscou et ses alliés de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) ont annoncé l'envoi d'une "force collective de maintien de la paix" au Kazakhstan, comme l'a demandé cette ex-République soviétique secouée par des émeutes. Cette organisation rassemble autour de la Russie plusieurs anciennes républiques soviétiques, dont la Biélorussie et l'Ouzbékistan.