Frappe sur un hôpital de Gaza : des manifestations dans plusieurs pays, dont la Jordanie et la Tunisie
Un drapeau israélien brûlé entre les mains, des manifestants ont tenté de prendre d'assaut l'ambassade d'Israël à Amman (Jordanie), dans la soirée du mardi 17 octobre, après le bombardement d'un hôpital de Gaza. Rapidement, des heurts ont éclaté avec les forces de sécurité qui, à coups de gaz lacrymogène, ont tenté de retenir cette marée humaine.
Mahmoud Abbas annule sa rencontre avec Joe Biden
Des rassemblements spontanés ont eu lieu dans de nombreux pays, comme à Tunis (Tunisie), devant l'ambassade de France. "Nous sommes devant l'ambassade de France car elle soutient et participe avec les États-Unis à cet horrible crime", a déclaré Belhassan Marzouki, un des manifestants. Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, s'est de son côté dit "horrifié par la mort de centaines de civils palestiniens à l'hôpital de Gaza". Autre conséquence de ce tir meurtrier : Mahmoud Abbas a décidé d'annuler sa rencontre prévue mercredi avec le président américain, Joe Biden. Le président de l'Autorité palestinienne a décrété trois jours de deuil national.
(Note : Si le Hamas accuse Israël d'être à l'origine de la frappe sur l'hôpital de Gaza, l'armée israélienne attribue de son côté ce bombardement à l'organisation palestinienne Jihad islamique)
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