Après les violences en marge du match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam, la police néerlandaise enquête sur 45 personnes

Neuf suspects ont déjà été identifiés et arrêtés, précise la police qui dit "examiner tous les délits commis avant et après le match".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
La police encercle et arrête des manifestants propalestiniens sur la place du Dam à Amsterdam (Pays-Bas), le 13 novembre 2024. (MOUNEB TAIM / ANADOLU / AFP)

La police néerlandaise a annoncé, dimanche 17 novembre, enquêter sur 45 personnes en relation avec les violences du 7 novembre en marge du match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam, aux Pays-Bas. Neuf d'entre elles ont déjà été identifiées et arrêtées. La police se base "en partie sur la base de l'analyse d'un grand nombre d'images" pour identifier ces suspects, dont le nombre devrait augmenter selon elle.

"En raison de la gravité des délits, mais aussi de leur impact social, nous avons immédiatement constitué une équipe d'enquête spéciale", a expliqué la cheffe de la police néerlandaise, Janny Knol, citée dans un communiqué. "Cela va sans dire, mais je pense qu'il est bon de souligner que nous nous intéressons à tous les délits commis avant et après le match. Indépendamment de l'identité de l'auteur ou de la victime", a ajouté Janny Knol, après les violences qui ont secoué la capitale néerlandaise dans la nuit du 7 au 8 novembre, une fois le match terminé.

Cinq supporters brièvement hospitalisés

Selon la police, les tensions étaient vives avant le match de football entre le Maccabi Tel-Aviv et l'équipe locale de l'Ajax. Des supporters israéliens ont scandé des slogans anti-arabes et ont également vandalisé un taxi et brûlé un drapeau palestinien sur la place principale d'Amsterdam. Après le match, des supporters israéliens ont été la cible d'attaques de la part d'hommes en scooter. La police a déclaré que les agresseurs avaient été encouragés par des appels à attaquer des juifs sur les réseaux sociaux.

Cinq supporters du Maccabi ont été brièvement hospitalisés lors de ces violences qui ont suscité l'indignation, puis entraîné plusieurs manifestations et un quasi-éclatement de la coalition gouvernementale de droite aux Pays-Bas. Les autorités néerlandaises et israéliennes ont condamné les attaques en les qualifiant d'"antisémites" et ont demandé que leurs auteurs soient rapidement punis. Les groupes de défense des droits des musulmans ont condamné l'antisémitisme, mais ont souligné que la violence à Amsterdam n'était pas unilatérale.

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