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Pour stopper Hillary Clinton, Donald Trump évoque le port d'arme...

Lors d'un meeting mardi, Donald Trump, a semblé appeler ses partisans à prendre les armes contre Hillary Clinton en évoquant le deuxième amendement de la Constitution américaine. Il s’en défend mais ses propos ont provoqué un tollé, y compris dans son propre camp.
Article rédigé par Charlotte Alix
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Donald Trump lors d'une réunion électorale à Wilmington © SARA D. DAVIS / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

 Au cours d'un meeting à Wilmington, Donald Trump a évoqué la nomination, par le prochain président, d’un juge à la Cour suprême, où un siège est vacant. Aujourd'hui divisée entre quatre  progressistes et quatre conservateurs, la Cour pourrait basculer d’un côté ou de l’autre. Or, elle seule peut modifier des amendements de la Constitution comme le second, celui qui garantit le port d’armes.

“Hillary veut, en gros, abolir le second amendement. Si elle a la possibilité de choisir ses juges, il n'y a rien que vous puissiez faire, les gars. A moins que ceux qui soutiennent le deuxième amendement, il y a peut-être quelque chose à faire, je ne sais pas…"

La remarque, interprétée comme une incitation à prendre les armes pour stopper Hillary Clinton, a aussitôt provoqué de vives réactions de la part de l’équipe de campagne de la candidate démocrate, mais aussi d’élus de tous bords. Le candidat, lui, a aussitôt accusé les médias de déformer ses propos, expliquant qu’il encourageait les partisans du second amendement à battre Hillary Clinton dans les urnes. Mais l’affaire est prise très au sérieux. Nous sommes au courant des propos de monsieur Trump, ont réagi les services secrets, alors que certains leur demandent d’ouvrir une enquête.

 

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