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Primaires aux Etats-Unis : Obama appelle à rejeter les "violences"

Le président des Etats-Unis s'est exprimé pour la première fois sur la campagne mouvementée lors de la course aux investitures. Sans nommer Trump, Barack Obama a appelé les candidats au calme.
Article rédigé par Frédéric Carbonne
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Barack Obama a appelé samedi les candidats en course pour la Maison Blanche à rejeter les "insultes et les railleries de cour d'école" © REUTERS / Jonathan Ernst)

Barack Obama a appelé samedi les candidats en course à rejeter les "insultes" dans la campagne présidentielle. Une intervention inédite après au lendemain d'un rendez-vous électoral de Donald Trump émaillé d'échauffourées à Chicago.

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La tension dans les meetings de Donald Trump fait revenir l’Amérique des décennies en arrière. Ils remémorent les années 60 et les débordements dans les réunions électorales. Le candidat populiste y voie le signe d’un pays divisé, le résultat à ses yeux de huit années de présidence Obama. D’une certaine manière, ce qui se passe accrédite sa vision de l’Amérique et renforce son discours sécuritaire. Le président des Etats-Unis a donc été contraint d’intervenir dans ce pugilat électoral. 

Obama tente de calmer la campagne électorale : un reportage de Frédéric Carbonne

Sans citer Donald Trump, Barack Obama évoque une violence indigne de ce pays et rappelle à l’ordre l’ensemble des républicains.

"Le débat chez eux est du niveau de la course de récréation, on dirait de la téléréalité (…) Nous avons besoin d’un système bipartisan sain et de débats vraiment sérieux"

Chez les autres candidats, la question porte sur l’attitude à adopter si Donald Trump est investi à la candidature républicaine des élections de novembre prochain. John Kasich et Marco Rubio disent pour la première fois qu’ils pourraient ne pas voter pour lui. Ils dénoncent un climat toxique entretenu par Donald Trump. Quant aux dirigeants républicains, ils restent silencieux comme s’ils étaient les spectateurs passifs d'un chapitre douloureux de l’histoire du plus vieux parti américain.

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