Guerre au Proche-Orient : ce qu'il faut retenir de la journée du mercredi 6 novembre

Benyamin Nétanyahou s'est félicité du "retour historique" de Donald Trump à la Maison Blanche, après sa nette victoire face à Kamala Harris. Au Liban, Israël continue de mener des frappes meurtrières.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des habitants de la ville de Baalbek, au Liban, ciblée par des frappes israéliennes, le 6 novembre 2024. (NIDAL SOLH / AFP)

Le Premier ministre israélien et le président élu américain Donald Trump ont discuté au téléphone de la "menace iranienne", dans la foulée de la victoire du candidat républicain, alors que les frappes israéliennes se poursuivent au Liban, avec au moins 40 morts sur la seule journée de mercredi 6 novembre. Voici ce qu'il faut retenir de cette journée sur le front du conflit au Proche-Orient.

Benyamin Nétanyahou salue le "retour historique" de Donald Trump à la Maison Blanche

Donald Trump et Benyamin Nétanyahou ont échangé mercredi après la victoire du premier à l'élection présidentielle américaine. La conversatio a "été amicale et cordiale" et les deux dirigeants "ont convenu de coopérer pour la sécurité d'Israël" et "discuté de la menace de l'Iran", qui soutient également le Hamas, selon le bureau du Premier ministre israélien. Celui-ci avait auparavant salué "le retour historique à la Maison Blanche" de Donald Trump.

Lors de son précédent mandat, le républicain avait multiplié les gestes en faveur d'Israël, déplaçant l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, reconnaissant la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan syrien occupé et contribuant à la normalisation des liens entre Israël et plusieurs pays arabes avec les accords d'Abraham.

Le nouveau chef du Hezbollah maintient la pression sur Israël

Naïm Qassem, le nouveau chef du Hezbollah, soutenu par Téhéran, a affiché sa détermination à poursuivre le combat contre Israël, malgré les coups infligés à son mouvement depuis que l'armée israélienne a réorienté contre lui la guerre qu'elle mène depuis plus d'un an contre le Hamas. Naïm Qassem, qui s'exprimait avant les résultats de la présidentielle américaine, a affirmé que son mouvement ne misait pas sur son issue pour parvenir à un cessez-le-feu avec Israël.

Au moins 40 morts dans des frappes israéliennes à l'est du Liban

Au moins 40 personnes ont été tuées mercredi par des frappes israéliennes sur l'est du Liban, notamment la ville de Baalbek, où les secours cherchent encore des survivants dans les décombres, a annoncé dans la soirée le ministère de la Santé. Cinquante-trois autres personnes ont été blessées. Le bilan comprend onze personnes tuées dans la ville de Baalbek, dont neuf dans le district de Shikan, un quartier sunnite très peuplé de la ville à majorité chiite. Une frappe israélienne a également tué 16 personnes dans le village de Nasriyah, selon le ministère.

Le Hezbollah dit avoir visé une base militaire israélienne près de Tel-Aviv

Le Hezbollah a affirmé avoir tiré mercredi des drones contre une base israélienne au sud de Tel-Aviv, précisant qu'il s'agissait de la première fois qu'il prenait pour cible cette installation militaire. Dans un communiqué, le mouvement islamiste libanais a précisé avoir envoyé un "escadron de drones d'attaque contre la base de Bilu (relevant de la brigade de parachutistes de réserve), au sud de Tel-Aviv"

Plus tôt dans la journée, le groupe pro-iranien avait déclaré avoir mené une "attaque complexe" contre "la base navale de Stella Maris, au nord-ouest de Haïfa, avec une salve de missiles et un escadron de drones", et avoir tiré des missiles contre une base militaire près de l'aéroport Ben-Gourion, au sud de Tel-Aviv. Le trafic n'y a pas été affecté, ni les pistes endommagées, selon l'Autorité aéroportuaire israélienne.

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