Mandat d'arrêt contre Benyamin Nétanyahou : "La France respecte le droit international", assure Christophe Lemoine, porte-parole du Quai d'Orsay

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Les Etats signataires du traité fondateur de la CPI sont théoriquement tenus d'arrêter Benyamin Nétanyahou s'il entre sur leur territoire.
Christophe Lemoine, porte-parole du Quai d'Orsay Les Etats signataires du traité fondateur de la CPI sont théoriquement tenus d'arrêter Benyamin Nétanyahou s'il entre sur leur territoire. (FRANCEINFO)
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Les Etats signataires du traité fondateur de la CPI sont théoriquement tenus d'arrêter Benyamin Nétanyahou s'il entre sur leur territoire.

La Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt, jeudi, contre le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. Plusieurs pays ont déjà affirmé qu'ils interpelleraient le dirigeant s'il se rendait sur leur territoire. Que compte faire Paris ? "La France respecte le droit international. Nous avons indiqué des condamnations pour les conditions d'accès à l'aide humanitaire à Gaza et différentes situations qui, selon nous, étaient contraires au droit international", a répondu Christophe Lemoine, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"Pas de venue en France de Nétanyahou prévue"

Les Etats signataires du traité fondateur de la CPI sont théoriquement tenus d'arrêter Benyamin Nétanyahou s'il entre sur leur territoire. L'émission de ce mandat d'arrêt limite, de fait, les possibilités de déplacement à l'étranger du Premier ministre israélien. "Nous avons toujours appelé au respect du droit international et nous le ferons encore à nouveau. Pour le moment, la venue de Benyamin Nétanyahou en France ne se pose pas", ajoute-t-il.

Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.

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