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Conflit Israël-Gaza : "Nous sommes totalement solidaires du peuple israélien", affirme Jean-Louis Bourlanges, député Modem et président de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale

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Jean-Louis Bourlanges, député Modem et président de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale, est présent, lundi 9 octobre, sur le plateau du 19/20 info. Il se dit "totalement solidaire" du peuple israélien.
Conflit Israël/Gaza : "nous sommes totalement solidaires du peuple israélien", affirme Jean-Louis Bourlanges, député Modem et président de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale Jean-Louis Bourlanges, député Modem et président de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale, est présent, lundi 9 octobre, sur le plateau du 19/20 info. Il se dit "totalement solidaire" du peuple israélien. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. Chironi, G. Bornstein
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Jean-Louis Bourlanges, député Modem et président de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale, est présent, lundi 9 octobre, sur le plateau du 19/20 info. Il se dit "totalement solidaire" du peuple israélien.

La France soutient-elle la guerre ? "Nous sommes effectivement totalement solidaires du peuple israélien. (…) Je crois que la plupart de mes collègues, sinon la totalité, sommes absolument horrifiés par les actes terroristes qui ont été menés par le Hamas", dit Jean-Louis Bourlanges, député Modem et président de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale. En détail, ce dernier condamne "l’attaques sur des civils, la prise d’otage, l’humiliation, l’incarcération et la déportation d’enfants". 

"Je crois qu’aucune cause politique, même celle du peuple palestinien, ne peut justifier le recours au terrorisme, et le recours à ce déferlement absolu de brutalité", ajoute le député. 

Trouver "une solution opérationnelle et raisonnable"

Pour Jean-Louis Bourlanges "la solution des deux États était la seule". "Elle a été clairement abandonnée, et elle n’a pas été remplacée", déplore-t-il. Qu’en est-il de la modalité de la réponse israélienne ? "À vrai dire, je ne vois pas quelles sont réellement ses options [à Benjamin Netanyahou, ndlr]. Le premier souci, c’est de protéger Israël, de rétablir sa souveraineté, de rétablir son territoire. (…) Deuxièmement, il s’agit de récupérer ces jeunes, ces personnes, ces femmes, ces enfants qui ont été pris en otage, et je crois que c’est très difficile. Au-delà de ça, que peut-il faire ?", s’interroge le président de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale. 

"Est-ce que le fait d’enfermer la zone de Gaza, et d’interdire son ravitaillement en eau, (...) ça débouche sur la disparition de ces un peu plus de 2 millions de personnes qui sont à Gaza ? Je ne pense pas que ce type de solution soit satisfaisante ou envisageable. Il s’agit simplement de trouver une solution qui est opérationnelle et raisonnable", poursuit-il, avant de réaffirmer que la France est "totalement solidaire" d’Israël dans son "droit à la sécurité" et son droit à "vivre en paix". 

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