Attaque du Hamas contre Israël : au moins quinze ressortissants français ont été tués depuis l'attaque de samedi, annonce la ministre des Affaires étrangères

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Une manifestation de soutien à Israël, le 11 octobre 2023, à Paris. (NICOLAS LIPONNE / HANS LUCAS / AFP)
"Nous avons aussi des disparus (...) et peut-être des otages", a déclaré la cheffe de la diplomatie française, vendredi soir, dans l'émission "C à vous" sur France 5. Ce direct est désormais terminé.

Ce qu'il faut savoir

Un bilan encore revu à la hausse. Au moins 15 ressortissants français ont été tués après l'attaque du Hamas, a annoncé la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, vendredi 13 octobre en début de soirée. "Nous avons aussi des disparus (...) et peut-être des otages", a déclaré la cheffe de la diplomatie française dans l'émission "C à vous" sur France 5. Le précédent bilan faisait état de 13 morts. Ce direct est désormais terminé.

Des forces terrestres israéliennes ont mené "des raids localisés" dans la bande de Gaza au cours des "dernières 24 heures". L'armée affirme que ces incursions visaient à rechercher des "terroristes" et de "l'armement". Des efforts ont également été déployés "pour retrouver des personnes disparues". 

Plus de 3 200 morts en Israël et dans la bande de Gaza depuis l'attaque de samedi. Le bilan humain ne cesse de s'alourdir : plus de 1 300 morts et 3 200 blessés côté Israël ; au moins 1 900 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé palestinien. Parmi ces victimes figurent notamment 614 enfants gazaouis. Le ministère fait également état de 7 696 blessés.

L'armée israélienne largue des tracts sur Gaza. Israël demande aux habitants de fuir "immédiatement" vers le sud de l'enclave, ont constaté des correspondants de l'AFP dans le territoire palestinien. "Evacuez immédiatement vos maisons et allez au sud de Wadi Gaza", peut-on lire sur des tracts en arabe largués par des drones et vus par nos confrères de l'AFP. Une carte figurant sur les tracts montre une flèche pointant vers le sud et traversant une ligne au centre de la bande de Gaza. Le "transfert forcé" de la population de Gaza "est un crime", a dénoncé la Ligue Arabe.

Des milliers de Palestiniens fuient vers le sud de la bande de Gaza. Ces Palestiniens, qui vivent dans le nord de ce territoire de 362 km2 contrôlé par le Hamas, ont quitté en voiture, à moto, dans des camions ou à pied. Ces départs font suite à l'avertissement de l'armée israélienne qui bombarde sans cesse le territoire, notamment la ville de Gaza, située au nord. "Rien ne peut justifier les horribles attaques dont Israël a été victime le week-end dernier", mais "ces attaques ne peuvent en retour justifier la destruction illimitée de Gaza", a de son côté déclaré le Comité international de la Croix-Rouge dans un communiqué.