Guerre au Proche-Orient : un haut chef militaire du Hezbollah, allié du Hamas, tué au Liban dans une frappe israélienne

Il s'agit du plus haut responsable militaire du mouvement terroriste libanais tué depuis que les affrontements entre le Hezbollah et Israël ont repris à la frontière libanaise.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le village de Khiam, dans le sud du Liban, après un bombardement israélien, le 8 janvier 2024. (RABIH DAHER / AFP)

Un haut responsable militaire du Hezbollah pro-iranien, le commandant Wissam Hassan Tawil, a été tué dans une frappe israélienne, lundi 8 janvier dans le sud du Liban, a annoncé le mouvement terroriste libanais. Il s'agit du plus haut responsable militaire du Hezbollah tué depuis que les affrontements entre l'organisation terroriste alliée du Hamas et Israël ont repris.

La formation a diffusé en ligne plusieurs photos de Wissam Hassan Tawil, dont une au côté de Qassem Soleimani, ex-architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient tué en janvier 2020 par une frappe américaine en Irak. Il apparaît également auprès de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, et Imad Moghnieh, haut responsable militaire tué en 2008 à Damas.

Une soixantaine de roquettes lancées sur Israël

Ce raid israélien intervient après la mort du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, et six autres responsables et cadres du mouvement islamiste palestinien, dans une frappe attribuée à Israël le 2 janvier. La frappe avait visé un bureau du mouvement dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah.

Le mouvement libanais a annoncé avoir lancé samedi en représailles 62 roquettes sur une base militaire dans le nord d'Israël. Le Hezbollah affirme agir pour soutenir le Hamas, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, où la guerre est entrée dans son quatrième mois.

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