Guerre dans la bande de Gaza : la Défense civile annonce sept morts dans une frappe israélienne sur un hôpital
La Défense civile de Gaza a annoncé, dimanche 29 décembre, qu'au moins sept personnes avaient été tuées dans une frappe sur l'hôpital al-Wafaa, dans la ville de Gaza. Selon l'armée israélienne, il abritait des combattants du Hamas et n'était plus fonctionnel. Il y a également "plusieurs blessés, certains dans un état grave", ont par ailleurs déclaré les secouristes de l'enclave palestinienne, ravagée par plus d'un an de guerre.
L'armée israélienne a déclaré avoir mené une "frappe ciblée" contre une unité de défense anti-aérienne du Hamas, qui utilisait selon elle l'établissement comme un centre de commandement "pour préparer et lancer des attaques terroristes" contre ses troupes. "Le bâtiment n'est pas utilisé à l'heure actuelle comme un hôpital", a-t-elle précisé.
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a affirmé, de son côté, que l'établissement était "partiellement fonctionnel". "Des patients avec des handicaps physiques y sont traités", a détaillé à l'AFP le directeur général du ministère, Mounir al-Barch. "L'hôpital avait été restauré et se préparait à recevoir des patients", a-t-il ajouté. "Il aurait pu rouvrir normalement dans les jours à venir s'il n'avait pas été frappé [dimanche] par Israël."
Cette frappe sur al-Wafaa intervient après une opération israélienne d'envergure conclue samedi contre l'hôpital Kamal-Adwan, qui a mis "hors service" le dernier grand hôpital encore opérationnel dans le nord de Gaza selon l'OMS. L'armée israélienne a arrêté le directeur de cet établissement, le Dr Hossam Abou Safiya, qu'elle dit suspecter d'être un militant du Hamas.
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