Guerre entre Israël et le Hamas : Benyamin Nétanyahou se dit "désolé" de ne pas avoir pu "empêcher" l'attaque 7 octobre

Le Premier ministre israélien, interviewé par le magazine américain "Time", n'a cependant pas reconnu sa responsabilité dans l'échec de son gouvernement et de son appareil sécuritaire face à l'attaque perpétrée par le Hamas.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, à Jérusalem (Israël), le 4 août 2024. (Naama Grynbaum / AFP)

Benyamin Nétanyahou s'est dit "désolé" que le Hamas ait pu attaquer Israël le 7 octobre et de ne pas avoir pu l'"empêcher" dans une interview publiée jeudi par le magazine américain Time. Le Premier ministre n'est pas allé jusqu'à reconnaître explicitement son éventuelle responsabilité. L'homme politique n'a jamais présenté d'excuses pour l'échec de son gouvernement et son appareil sécuritaire face à la pire attaque de l'histoire d'Israël.

"Présenter des excuses ? (...) Bien sûr, bien entendu. Je suis désolé, profondément, que quelque chose comme cela soit arrivé. Et vous vous retournez en permanence et vous vous dîtes : 'Aurions-nous pu faire des choses pour l'empêcher ?'" a-t-il répondu au magazine alors que la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza est entrée dans son onzième mois.

Des dizaines de milliers de victimes

L'attaque menée le 7 octobre par des commandos du Hamas dans le sud d'Israël a entraîné la mort de 1 198 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.

En représailles, Israël a lancé dans la bande de Gaza une offensive qui a fait jusqu'à présent 39 699 morts, dont au moins 22 en vingt-quatre heures, d'après des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne détaille pas le nombre de civils et de combattants morts. L'offensive a plongé le territoire dans une catastrophe humanitaire et entraîné le déplacement de la quasi-totalité de ses 2,4 millions d'habitants.

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