Guerre entre Israël et le Hamas : ce qu'il faut retenir de la journée du 13 décembre
La guerre entre Israël et le Hamas est entrée, mercredi 13 décembre, dans son 68e jour. Benyamin Nétanyahou martèle que l'Etat hébreu est prêt à poursuivre la guerre "jusqu'à la fin", tandis que le chef de la branche politique du Hamas estime que la bande de Gaza sans "mouvements de résistance" est une "illusion". Voici ce qu'il faut retenir de cette nouvelle journée de guerre.
Une bande de Gaza sans le Hamas est une "illusion", selon le leader politique du mouvement islamiste
Ismaïl Haniyeh a qualifié d'"illusion" toute solution politique dans la bande de Gaza sans la participation des "mouvements de résistance" palestiniens. "Tout arrangement à Gaza ou concernant la cause palestinienne sans le Hamas ou les mouvements de résistance est une illusion", a déclaré le chef politique du Hamas, basé au Qatar où il est exilé, dans un discours télévisé.
Israël poursuivra la guerre "jusqu'à la victoire", proclame Benyamin Nétanyahou
"Rien ne nous arrêtera. Nous irons jusqu'au bout, jusqu'à la victoire, rien de moins". En visite dans une base militaire dans le sud d'Israël, le Premier ministre israélien a réaffirmé la volonté de son gouvernement de poursuivre la guerre contre le Hamas "jusqu'à la fin". "Je dis cela aussi à la lumière de la grande souffrance" causée par les pertes militaires mais "aussi eu égard aux pressions internationales", a poursuivi Benyamin Nétanyahou.
Le Hamas accuse l'armée israélienne de cibler les patients des hôpitaux
Le porte-parole du mouvement islamiste accuse Tsahal d'avoir ouvert le feu sur les chambres des patients de l'hôpital Kamal Adwan, dans la ville de Gaza, et de maintenir un blocus autour de l'hôpital, empêchant les livraisons d'eau et de nourriture. Ces informations n'ont pas pu être vérifiées de manière indépendante et l'armée israélienne n'a pas réagi à ces accusations. Le directeur général de l'OMS a appelé mardi, sur le réseau social X, à "la protection de toutes les personnes à l'intérieur" de cet hôpital.
Ursula von der Leyen favorable à des sanctions contre les "colons extrémistes"
"La montée de la violence des colons extrémistes inflige d'immenses souffrances aux Palestiniens. Elle compromet les perspectives de paix durable et elle pourrait aggraver davantage l'instabilité régionale", a déclaré Ursula von der Leyen mercredi devant le Parlement européen à Strasbourg (Bas-Rhin). "C'est pour ça que suis en faveur de sanctionner ceux qui sont impliqués dans les attaques en Cisjordanie."
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