Guerre entre Israël et le Hamas : "Ce type de résolution, aussi contraignante qu'elle soit sur le plan juridique, n'a pas forcément une application pratique", estime un expert
La toute première résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, adoptée par le conseil de sécurité de l'ONU lundi 25 mars, n'a pas été entendue par le gouvernement israélien. "Sur le terrain, de toute façon, ce type de résolution, aussi contraignante qu'elle soit sur le plan juridique, n'a pas forcément une application pratique", explique David Rigoulet-Raze, chercheur associé à l'IRIS, spécialisé du Moyen-Orient sur le plateau du 19/20 info mardi 26 mars.
Une résolution qui a "du sens, politiquement"
De son côté, Béligh Nabli, professeur des universités en droit public, spécialiste du Proche-Orient estime que cette résolution "a du sens politiquement", puisqu'elle traduit "l'évolution diplomatique des États-Unis", qui ont troqué leur veto contre une abstention lors du vote. "Les Israéliens, malgré les dissensions, malgré les divisions, et il y en a beaucoup, ne sont pas convaincus que le cessez-le-feu établira une situation stratégique favorable à un processus de paix", assure le professeur de sciences politiques à l'université libre d'Israël, Denis Charbit.
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