Guerre entre Israël et le Hamas : Benjamin Nétanyahou évoque la possibilité d'un accord sur des otages
Ce qu'il faut savoir
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a évoqué, dimanche 11 novembre, la possibilité d'un accord visant à libérer des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, lors d'une interview à NBC. "Y a-t-il un accord potentiel ?", lui a demandé la journaliste. "Cela se pourrait", a-t-il répondu, "mais, je pense, le moins je m'exprime sur le sujet, plus j'augmente les chances que cela se matérialise", a encore déclaré Benyamin Nétanyahou. "Nous n'étions pas du tout proches [d'un accord] jusqu'à ce que nous commencions les opérations au sol", a-t-il décrit. "Mais à la minute où nous avons commencé les opérations au sol, les choses ont commencé à changer". Ce direct est maintenant terminé.
Emmanuel Macron a discuté avec Isaac Herzog. Selon la présidence israélienne, Emmanuel Macron a dit, dans un entretien avec son homologue israélien, qu'il n'"accusait pas Israël de porter atteinte intentionnellement aux civils" à Gaza, en référence à des propos tenus lors d'une interview à la BBC, a affirmé la présidence israélienne. Dans un entretien diffusé vendredi soir par le média britannique, Emmanuel Macron avait "exhorté Israël à cesser" les bombardements tuant des civils à Gaza. Dans son compte-rendu de cette même conversation, la présidence française n'a, elle, pas évoqué les propos à la BBC.
Un nouveau bilan des victimes donné par le gouvernement du Hamas. 11 180 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre, selon le nouveau décompte du gouvernement du Hamas palestinien. Parmi les morts recensés à ce jour figurent 4 609 enfants et 3 100 femmes, d'après la même source. En outre, 28 200 personnes ont été blessées. Aucune source sur place ou image ne permet d'étayer ce bilan.
Recep Tayyip Erdogan appelle à faire pression sur les Etats-Unis. Le président turc a appelé à faire pression sur les Etats-Unis pour arrêter l'offensive d'Israël à Gaza, tout en soulignant qu'il n'y aurait pas d'accord tant que Washington ne considérerait pas ce territoire comme une terre palestinienne. "Nous devrions discuter avec l'Egypte et les pays du Golfe et faire pression sur les Etats-Unis", a déclaré Recep Tayyip Erdogan à des journalistes turcs à bord de son vol de retour du sommet de Riyad.
Des combats intenses autour de l'hôpital al-Chifa à Gaza. L'inquiétude est à son comble concernant plusieurs hôpitaux de Gaza soumis à des coupures d'électricité. Dimanche matin, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est alarmée d'avoir "perdu le contact" avec ses interlocuteurs au sein de l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza, le plus grand de ce territoire palestinien. Médecins sans frontières (MSF) redoute que les hôpitaux ne se transforment en "morgues". Le directeur de l'hôpital al-Chifa a déclaré que des bombardements "se poursuivent dans ses environs". "L'équipe médicale ne peut travailler et les corps, par dizaines, ne peuvent être transportés ou enterrés", a-t-il ajouté. La veille, l'armée israélienne avait démenti avoir ciblé l'hôpital, accusant "des organisations terroristes" de l'avoir touché avec une "roquette mal tirée".