Guerre entre Israël et le Hamas : l'ONU fait état de "milliers" d'arrestations à Gaza et dénonce des mauvais traitements de détenus

L'armée israélienne a réagi, vendredi, en assurant traiter ses prisonniers "conformément au droit international".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des soldats israéliens participent à une opération à Gaza, le 20 novembre 2023. (ARMEE ISRAELIENNE / AFP)

Des détentions "dans des conditions globalement horribles". Des "milliers" d'hommes ont été arrêtés par les forces israéliennes dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas, a affirmé l'ONU, vendredi 19 janvier, évoquant de mauvais traitements qui pourraient s'apparenter à de la torture. En réponse, l'armée israélienne a réitéré que "les personnes détenues [étaient] traitées conformément au droit international".

Certains "ont décrit avoir été battus, humiliés, soumis à des mauvais traitements et à ce qui pourrait s'apparenter à de la torture", le tout dans des lieux inconnus et durant des périodes allant de 30 à 55 jours, selon le représentant du Haut-Commissariat des droits de l'homme de l'ONU dans les territoires palestiniens occupés, Ajit Sunghay. "Ils ont déclaré avoir eu les yeux bandés pendant de longues périodes, certains pendant plusieurs jours consécutifs", a souligné le responsable. "Un homme a déclaré qu'il n'avait eu accès à une douche qu'une seule fois au cours de ses 55 jours de détention. Des informations font état d'hommes qui ont ensuite été relâchés, mais uniquement avec des couches", a-t-il ajouté.

L'armée israélienne a déclaré à l'AFP que des individus soupçonnés d'être impliqués dans des activités terroristes étaient arrêtés et interrogés. "Les individus qui ne participent pas à des activités terroristes sont libérés", a précisé cette source, ajoutant qu'il est souvent nécessaire "pour les terroristes présumés de remettre leurs vêtements afin que ceux-ci puissent être fouillés et de s'assurer qu'ils ne cachent pas de gilets explosifs ou d'autres armes". Les vêtements sont restitués lorsque cela est possible, précise encore l'armée.

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