Guerre entre Israël et le Hamas : une Américaine et sa fille otages à Gaza ont été libérées par le mouvement islamiste palestinien

Il s'agit de la première libération d'otages confirmée par les deux parties. Deux otages, une Américaine de 59 ans et sa fille de 18 ans, enlevées lors de l'attaque du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre, ont été libérées vendredi 20 octobre, a appris le correspondant de Radio France à Jérusalem auprès du Comité international de la Croix-Rouge, confirmant l'annonce du Hamas un peu plus tôt. Les deux otages sont arrivées en Israël, a confirmé dans la soirée le gouvernement israélien.

Le porte-parole militaire du mouvement islamiste avait affirmé dans un communiqué que les deux otages avaient été libérées "pour des raisons humanitaires, à la suite d"une médiation du Qatar". Le gouvernement israélien avait ensuite indiqué que ces deux Américaines se dirigeaient "vers un point de rendez-vous, dans une base militaire du centre du pays, où les attendent les membres de leur famille".

Kidnappées au kibboutz Nahal Oz

Les deux femmes avaient été kidnappées le 7 octobre alors qu'elles se trouvaient en visite au kibboutz (village agricole collectiviste) Nahal Oz.

Joe Biden s'est dit "au comble de la joie" après cette libération. "Nos compatriotes ont vécu une terrible épreuve ces quatorze derniers jours et je suis au comble de la joie qu'elles soient bientôt réunies avec leurs familles", a-t-il déclaré dans un communiqué. Le président américain y remercie le Qatar et Israël pour leur "partenariat" dans l'opération qui a conduit à la libération.

"Pour obtenir la libération de deux otages américains, le Qatar a joué un rôle déterminant. Je veux saluer sa mobilisation", a réagi sur le réseau social X le président français Emmanuel Macron. 

Quelque 200 otages israéliens, et étrangers ou binationaux ont été enlevés en Israël et emmenés à Gaza par les combattants du Hamas. Ce dernier a affirmé vendredi qu'il travaillait "avec tous les médiateurs impliqués pour mettre en œuvre la décision du mouvement de clore le dossier des (otages) civils quand les circonstances sécuritaires le permettent".