Guerre entre le Hamas et Israël : "On est très loin de pouvoir récupérer des otages", affirme un ancien chef négociateur du Raid

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Christophe Coupenne, ancien chef négociateur du Raid, était l’invité du 19/20 info, dimanche 19 novembre. Il est notamment revenu sur une possible libération des otages israéliens, retenus par le Hamas à Gaza.
Guerre entre le Hamas et Israël : "On est très loin de pouvoir récupérer des otages", affirme un ancien chef négociateur du Raid Christophe Coupenne, ancien chef négociateur du Raid, était l’invité du 19/20 info, dimanche 19 novembre. Il est notamment revenu sur une possible libération des otages israéliens, retenus par le Hamas à Gaza. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J. Benedetto
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Christophe Coupenne, ancien chef négociateur du Raid, était l’invité du 19/20 info, dimanche 19 novembre. Il est notamment revenu sur une possible libération des otages israéliens, retenus par le Hamas à Gaza.

Dimanche 19 novembre, Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani, le Premier ministre qatari, a assuré qu’ils subissaient "des défis mineurs" dans les négociations pour la libération des otages israéliens, retenus par le Hamas. Christophe Coupenne, ancien chef négociateur du Raid, estime : "Niveau tactique, c’est plus que des problématiques mineures. Il faut arriver à approcher un grand nombre d’otages. Si jamais on souhaite en livrer beaucoup, il faut faire peut-être [un échange] d’otages dans une zone qui est sécurisée. Il faut avoir des garanties. (…) Il faut arriver à ce qu’il y ait une assistance médicale immédiate."

"L’effet de surprise"

Selon lui, ces libérations concerneraient "quelques petits paquets" pour voir "comment ça peut se produire". "Pour l’instant, on est très loin de pouvoir récupérer des otages, qui sont certainement encore dans des tunnels, des zones sanctuarisées. Il faut les remonter à la surface et il faut organiser justement ces rencontres", détaille Christophe Coupenne, qui reste très prudent.Interrogé sur l’intervention des commandos israéliens dans les tunnels pour libérer les otages, l’ancien chef négociateur du Raid répond : "D’abord, parce qu’il y a toujours des frappes sur les zones [d’accès aux tunnels]. Ensuite parce que l’infiltration, c’est une nécessité d’effet de surprise. Or, s’il n’y a pas l’effet de surprise, à ce moment-là, ça devient très compliqué. (…) Il faut trouver les otages, que les ravisseurs ne les tuent pas, et ensuite ressortir."

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